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Amarith

30 août 2007

une vampirette en Eka

AmaAmárith ne savait pas vraiment depuis combien de temps elle était partie d'Oriande pour aller visiter Nivalis, l'île qui se trouvait de l'autre côté de la grande mer bleue. Elle avait beaucoup dormi, c'est qu'une vampirette, quand ça dort, ça dort ! Enfin, peut-être pas toutes les vampirettes, après tout elle n'en connaissait pas d'autres qu'elle, mais elle, elle ne savait jamais pendant combien de temps elle dormait, peut-être pas si longtemps, après tout… elle se réveillait et partait se promener, visiter, puis retournait dormir… jusqu'à ce qu'elle se réveille, comme tout le monde en somme.

Justement, un soir elle avait ouvert les yeux, s'était levée de très bonne humeur et surtout avec une folle envie de revoir son île.


Nivalis c'est pas mal, mais en fait, je n'ai jamais trouvé le chemin de la grande ville, peut-être qu'il n'y en a pas… Mais je reviendrai vite,

dit-elle à ses amis fantômes,

et on ira voir ces gens qui vivent près de la grande huitre, d'ailleurs la belle dame nous y a invités, l'autre jour… Au revoir, à bientôt !

Et la petite vampire était partie en courant et en sautillant pour rejoindre le petit port marchand qui se trouvait juste à côté de son petit royaume et s'était faufilée sur le premier bâteau, confortablement installée derrière un tonneau elle n'avait pas tardé à s'y endormir, pour se réveiller peu avant l'aube (mais combien de jours ou mois plus tard ? ça personne ne peut le dire). Le bateau était amarré dans le port d'une ville animée.


Ah chouette, on est déjà arrivés à Oriande ! Le voyage a été vite !

Mais Amárith avait beau ouvrir bien grand les yeux, tout semblait différent. Les boutiques étaient toujours aussi belles et aussi bleues, les rue n'étaient pas très animées, il faut dire que beaucoup de personnes dorment jusqu'à ce que le soleil se lève (

c'est marrant, ils font comme s'ils ne voyaient pas dans le nuit !

). La vampirette regardait toutes les vitrines, toutes les façades, essayant d'en reconnaître une qu'elle aurait déjà vue, mais non, elle n'était pas venue en ville assez souvent, ou alors les marchands avaient changé la décoration. Pendant qu'elle s'émerveillait de toutes ces nouveautés bleutées, les échoppes ouvrirent l'une après l'autre (ou peut-être toutes en même temps), les rues se remplirent de gens, de chevaux, de bruit, de vie… et elle reconnut une voix


- Ben je trancherai pour celle qui a les plus gros nibards !


Le curé !

Amárith s'accroupit derrière une porte pour ne pas qu'il la voie, à chaque fois qu'il la croisait il l'appelait "mon enfant" et essayait de lui attraper la main, il voulait lui faire visiter son église et lui montrer sa grosse… euh son gros bidule là… qu'il sortait de dessous sa robe et prenait à la main…

une croix

, elle avait retrouvé le nom, ça s'appelait une croix ! Amárith avait très peur des croix, on lui avait dit que ce n'était pas bon pour la santé des vampirettes, et puis encore pire, une fois il avait aussi essayé de lui jeter de l'eau bleue claire (c'est parce qu'il y avait du jus de framboises mélangé), mais l'eau des curés ça brûle la peau l'avaient prévenue ses amis fantômes, surtout surtout surtout, il fallait fuir les curés !

Là il venait d'entrer dans un grand bâtiment avec une grande porte à double battants, sans fenêtres. Ca ne ressemblait pas à une église, et il avait l'air d'y faire frais, alors la curiosité fut la plus forte et elle le suivit discrètement. Elle n'avait jamais vu de maison comme ça.

A l'intérieur, il y avait surtout des chaises, beaucoup de chaises, et un gros bonhomme qui tapait sur une table avec un marteau en criant

- Silence, silence, siiiiilence !

Il en faisait du bruit à lui tout seul !

- Silence ! Silence !

Le pauvre, il ne connaissait qu'un seul mot.

Il avait un gros rat à côté de lui, la vampirette, qui aimait tous les animaux, avait très envie d'aller le caresser, elle en avait presque oublié le curé… presque, elle jeta quand même un petit coup d'œil, ouf ! il ne la regardait pas, et se concentra de nouveau sur le rat quand le gros bonhomme s'arrêta de taper et continua de parler, mais cette fois normalement, la vampirette n'écoutait pas, elle continuait de fixer le rat et se rapprochait tout tout doucement de lui, à quatre pattes… puis un autre bonhomme se mit à parler, très très fort, tout près d'elle, la faisant sursauter


… réuni la cour d'Ekarys… bla bla bla… hanse vertueuse… bla bla bla… mercenaires…  bla bla bla…


Tiens, des tueuses vertes ? vert c'est le bleu de Dhyrule !

Amárith avait déjà entendu parler de ces tueuses, qui se battaient avec une lance (une lance ? elle n'était plus si sûre...) en tout cas elles avaient des chevaux ! elle était impatiente : enfin elle allait voir des amazones, des vraies ! Elle se leva pour essayer de voir les chevaux, se retrouvant d'un coup debout sous les yeux de toute cette foule réunie et silencieuse qui la fixait. Puis fronça les sourcils en se souvenant d'un mot prononcé (crié) par l'homme déguisé là à côté du très gros au petit marteau, alors elle s'approcha (là elle avait complètement oublié le curé et même le rat et les amazones et leurs chevaux)


- pardon Monsieur, vous avez bien dit que nous sommes devant la cour d'Ekarys. Excusez-moi, mais… Ekarys ce n'est pas une petite île tout à l'autre bout de la mer, encore plus loin que Nivalis ? Dites, on est bien à Oriande là ? L'île de Lutra, du chien-chien gentil Cerbère, du chien-chien Tarl le pas beau, de la sorcière sur la grande montagne, tout ça tout ça ? et pourquoi vous dites qu'on est dans la cour ? on n'est bien à l'intérieur d'une maison pourtant, là... S'il vous plaît Monsieur, vous n'auriez pas vu une petite créature avec un chap...


Le gros bonhomme semblait s'impatienter du bavardage poli, mais incessant de la petite vampirette, il devenait bleu très foncé, et il reprit sauvagement son marteau et tapa encore plus fort sur sa petite table, faisant sauter le pauvre rat à chaque coup


- Siiiilence ! asseyez-vous et taisez-vous ou je fais évacuer !

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4 mars 2007

départ pour ailleurs...

AmaAprès avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup dormi, la petite vampirette a fini par se réveiller, la tête encore emplie du rêve qui l'avait occupée pendant son sommeil, un rêve plein de bleu, une grande, très grande, étendue bleue...

Ces images lui rappelaient ce que lui avait dit son ami le lutin Dhyrule, il y a bien bien bien longtemps :

-  tu verras Amárith ! Y’a un truc super que je dois te montrer ! C’est tout bleu et ça s’appelle la mer !


Mais depuis, en cherchant sa princesse, le lutin avait disparu... ça faisait tellement, tellement de temps qu'elle n'avait plus vu son bonnet ! En tout cas, elle, elle garderait toujours celui qu'il lui avait donné, un beau bonnet de lutin tout bleu, d'un bleu spécial, rien que pour elle. Même si elle devait ne jamais le revoir, elle pensait souvent à lui, c'était son tout premier ami. Il n'était jamais revenu lui montrer cette belle mer toute bleue, alors aujourd'hui, c'était décidé, elle irait la voir toute seule.

Elle avait bien fermé toutes les portes d'Arukör et dit au-revoir à ses chers fantômes qui ne pouvaient pas traverser la mer.

- promis, un jour je reviendrai !


Arrivée dans la grande ville, la première personne qu'elle croisa venait d'arriver sur Oriande, elle venait de Nivalis... quel joli nom ! Oui, c'est là-bas qu'elle allait aller, c'est sûr il faisait bon vivre dans une telle île ! Là-bas elle n'aurait plus besoin d'avoir peur des prêtres à l'eau bénite de framboise, ni des sorcières qui vivent sur les très hautes montagnes...

Elle se dépêcha de courir vers le port pour trouver ce bateau... elle profiterait de la nuit pour s'y glisser sans se faire remarquer.

8 janvier 2007

guerre de la Nef contre la Nef

AmaLa nuit tombe tôt en cette période. Et Amárith aime beaucoup se promener la nuit, c'est peut-être ce qu'elle préfère, à moins que ce soit marcher dans le jardin de ses voisins en croquant une belle grosse pomme bleue, ou alors jouer à saute-fantômes, ou bien peut-être... En fait on s'en fiche si elle le préfère ou pas, elle aime beaucoup, c'est déjà pas mal du tout ! Seulement là, elle ne se promène pas tranquillement sans but, un pas après l'autre en rêvassant, comme à son habitude. Non. En fait elle se rend sur la grande place d'Oriande, celle qui est très animée, pleine de couleurs : des bleus, des bleus et encore des bleus, c'est très joli. Enfin d'habitude, elle trouve ça très joli, mais ce soir elle ne les voit même pas, elle réfléchit, tellement fort qu'elle parle toute seule :


... la stratège c'est moi... hum oui ça, d'accord, la pancarte est accrochée à l'entrée d'Arukör...

oui, mais ça ne me dit pas pourquoi je devrais m'occuper de ces fous qui nous ont déclaré la guerre ! Puis d'abord, des fous il y en a partout, on en croise tous les jours à la Nef ! lalalala laaaa Nef deeees Fous, lalalalala des fous partout !

Chanter, voilà encore une chose que la vampirette aimait bien, alors chanter à la nuit tombante, en se promentant, ça faisait trois choses agréables en même temps. Ben oui, trois, parce qu'en même temps elle pouvait regarder tous ces bleus de la ville et de la nuit ! Et puis peut-être qu'elle croiserait quelqu'un qu'elle connaissait.


Oups, excusez-moi je ne vous avais pas vu.

Le nez en l'air, la tête dans les étoiles, elle venait de buter dans une petite créature au chapeau...

...pointu !

Oh Naulaan ! Ca fait bien plaisir de te voir là ! Alors c'est vrai, des fous veulent nous attaquer ? Et nous alors, on doit faire la guerre aux fous, c'est bien ça... hum mais ce ne sera pas facile, il paraît que leur chef habite très haut dans la montagne, c'est le voisin des sept carottes ! Non ? Ca a changé ? Mais quelle est cette folie ? Attends, je vérifie, mais je t'assure que...


coup d'oeil au tableau impérial.


Ben ça alors ! Ils ont déménagé à l'église des Jus... jus de carotte mais... tu disais vrai (pour une fois) le jus de carotte est une bénédiction, un dieu ? Whaaaa


C'est alors qu'Amárith se rendit compte de la présence du prêtre Cenys, celui qui voulait à tout prix l'inviter à visiter le sous-sol de sa cathédrale. Lui, elle s'en méfiait, à tous les coups il allait vouloir lui lancer de cette eau bénite qui est si mauvaise pour la santé des vampirettes !


Bonjour Monsieur, faites pas attention à nous, on allait s'en aller de toute façon. Au revoir, promis on adressera une prière au grand Jus de Carottes !


et elle tira Naulaan par le bonnet pour l'éloigner du dangereux prêcheur, tout en lui posant encore quelques questions :


dis, puisque je suis stratège, je pourrai choisir le bleu des drapeaux ? alleeeeez s'te plaît ! c'est chouette de choisir le bleu ! Mais pourquoi l'empereur ne nous laisse que 3 bleus différents ? et toi, tu as aussi un drapeau bleu sur la muraille d'Aceltis ? ...

4 novembre 2006

... en ville ...

AmaCa faisait bien longtemps qu'Amárith n'était plus venue jusque la grande ville du centre de l'île, d'ailleurs elle ne connaissait même pas son nom. Il faudrait qu'elle pense à le demander, ça pouvait toujours servir. La dernière fois, elle avait croisé un curé qui voulait asperger tout le monde d'eau bénite à la framboise. Heureusement, Naulaan était arrivée dans un de ses tonneaux magiques ! Oh, la petite créature aux oreilles pointues n'avait pas fait grand chose contre le prêtre, mais tout le monde avait été éclaboussé de jus de carottes, même le curé chasseur de vampires ! Mais maintenant, la vampirette n'avait plus peur du curé, enfin presque plus. Il lui avait envoyé une jolie invitation, il voulait lui montrer son église. Comme Amárith aimait bien voir des nouvelles choses, elle avait dit oui, même si les fantômes n'avaient pas l'air tellement d'accord. Bon, elle n'y était pas encore allée, mais un jour si elle y pensait...

Amárith rit toute seule de la frayeur qu'elle avait eue la dernière fois... elle s'était même cachée entre les pattes de Cerbère, le gros toutou baveux ! D'ailleurs, en parlant de toutou... c'était bien lui qui était là devant elle.


Eh ! Coucou le chien chien, comment ça va ? Tu es vraiment très beau aujourd'hui. Tu as même mis un bonnet de lutin, ça te va super bien !


Et le gros chien se remit à baver en agitant la queue, ce qui faisait un gros courant d'air frais... Mais la vampirette s'arrêta d'un coup de lui parler et de le carresser, les yeux dans le vague, elle ne le voyait plus.


Un bonnet de lutin ? !


Une seule personne était capable de coiffer Cerbère d'un bonnet de lutin... une personne qui avait disparu il y a si longtemps ! D'ailleurs, la dernière fois qu'Amá était venue en ville, c'était pour le chercher, mais elle ne l'avait pas trouvé. Il était parti chercher sa princesse (comme toujours) et les gens racontaient qu'il était prisonnier de gens dont le nom rime avec carottes... Elle avait été très très triste de ne plus voir son ami, même les fantômes qu'elle avait envoyés voir en Lhink s'il allait bien n'étaient pas revenus. Elle avait vu une fois une autre prisonnière des presse-carottes et lui avait donné une pomme bleue pour son ami le lutin, mais elle n'était pas sûre qu'elle la lui aie apporté. Alors elle avait continué à se promener un peu partout dans l'île, mais c'était quand même moins amusant sans son ami...

Elle sauta sur ses deux pieds (même si elle était déjà dessus avant !), et mis ses deux bras autout du cou du gros chien


Cerbère, ton bonnet, tu l'as trouvé où ? Tu as vu Dhyrule ?

9 août 2006

... en ville ...

AmaAmárith n'oubliait pas que Dhyrule avait été son tout premier ami depuis qu'elle avait ouvert les yeux, et le seul qui lui avait fait un cadeau : un bonnet fait tout spécialement pour elle (

il donnait des bonnets à beaucoup de monde, mais le sien était spécial, il n'avait pas tout à fait la même couleur. C'était son bonnet préféré ! Son seul bonnet, même.

). Pour son ami elle était prête à tout, et elle ne voulait pas qu'on lui fasse du mal ou qu'on vienne faire peur à ses écureuils. S'il fallait se battre, elle se battrait, elle qui n'était qu'une petite vampirette l'avait clamé haut et fort sur cette place. Peut-être toutes les personnes qui voulaient aller casser la maison de Dhyrule allaient-elles se fâcher sur elle ou essayer de la blesser, peu lui importait.

Aussi fut-elle très surprise des premières réactions. La dame au chien lui avait répondu très gentiment. Elle réfléchit tout haut :

Le sauver de là où il est. Oui, c'est ça qu'il faut faire.


C'est alors qu'un petit animal était arrivé. Ooh qu'il était mignon ! aussi joli que les écureuils du jardin de Dhyrule ! Et en plus il parlait ! C'était une loutre. Elle aurait bien eu envie de jouer avec elle, mais ce qui arrivait à Dhyrule était trop grave, plus la loutre parlait et plus Amárith s'en rendait compte.

Je ne sais pas s'il peut venir ici. Depuis qu'il est parti par là-bas chercher sa princesse, je ne l'ai plus revu

, fut-elle bien obligée de reconnaître.

Mais toi... peut-être que tu pourrais m'aider. Dis, tu sais parler l'écureuil ?


Brrrrroooooaaaaaaaaaaaaaaaooooooooooooom ! Schlaack !

Zut on dirait bien qu'il va pleuvoir finalement !

Sproutch !

Sproutch ? mais mais... ce n'est pas de la pluie, c'est de la

- CAROTTE ! Oooh Naulaaan, que je suis contente de te voir ici ! Les Carottes ont enlevé Dhyrule ! Mais si, tu sais bien, mon ami qui a un bonnet de lutin pas du tout pareil que le tien !

Voyant que la lutine commençait à regarder ses oreilles d'un air bizarre, Amárith mit vite ses mains dessus.

- Ah non ça ne va pas recommencer, ça c'est mes oreilles ! Si elles sentent la carotte c'est parce que, parce que... je sais pas, ça a fait sproutch et il y en a partout et puis voilà et... Au Secours ! Un curé ! Là là là ! Regarde ! Il s'approche, avec une grande robe bleu-sang !

Amárith vit alors le symbole des Sephiroth, ces gens qu'on disait si méchants chez qui habitait son ami. Alors pour entendre quand même ce que l'horrible curé allait dire malgré sa frayeur, elle se fit toute petite et s'accroupit en boule, se cachant derrière une forêt de jambes, juste à côté de Cerbère qui léchait le jus de carotte qu'elle avait sur la tête.

- chhht arrête, tu baves.

- sluuurp

- bon tant pis mais chhht s'il te plaît ! il ne faut pas qu'il me voie...


En fait elle ne comprit pas grand chose à ce que disait le curé. Il habitait une maison encore plus grande sur une montagne encore plus grande et il avait l'air content. Il rendait gloire au Cabot, c'était bizarre parce qu'elle pensait qu'il n'aimait pas trop le gros toutou, c'était surtout très embêtant parce que ça le faisait encore plus baver (

mais beuuurk ! j'ai les cheveux trempés ! j'aurais préféré qu'il pleuve finalement

).
Il voulait maintenant leur faire boire des carottes, ou des framboises... avec de l'EAU BENITE


- NOOOON ! Ne buvez pas ! Il veut tous nous empoisonner comme il a fait avec Dhyrule !


La vampirette s'était redressée et avait tenté de s'avancer vers le curé. Mais ses spectres, improvisés en garde du corps, l'avaient entourée et tirée à l'arrière en la tenant qui par un bras, qui par le col de sa tunique, et un autre encore par le pied. Ah elle devait donner un spectacle peu commun, ainsi soulevée du sol, presque écartelée par cinq fantômes, les cheveux dégoulinant de bave et son corps parsemé ça et là de jus de carottes... Elle avait envie de pleurer, mais elle cria simplement :


- DHYRUUUUULE !

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8 août 2006

... en ville ...

AmaLe ciel couvert et le léger brouillard donnaient au bourg comme une allure de ville fantôme, ce qui convenait particulièrement bien à Amárith. Pas de risque de voir ce soleil qui lui brûlait la peau, aujourd'hui ! D'ailleurs des fantômes accompagnaient la petite vampirette, oh pas beaucoup, juste cinq ou six qui avaient eu envie de visiter cet endroit qu'elle leur avait décrit comme tellement beau, bleu et animé (et surtout, ils voulaient veiller sur leur jeune maîtresse, mais sans le lui dire bien sûr !). Et puis, ils pourraient l'aider... c'est que Naulaan, la lutine (une vraie lutine, pas comme son ami le lutin qui n'en était pas un, mais avait seulement de jolis bonnets de lutin !), oui donc elle lui avait dit qu'elle avait très envie de carottes, alors peut-être qu'elle pourrait lui en trouver ici, avec toutes ces boutiques !

Comme toujours, Amárith ouvrait de grands yeux et essayait de graver chaque détail dans sa mémoire. Là quelqu'un venait d'accrocher une affiche et déjà un petit attroupement se formait pour la commenter - curieuse, elle s'approcha, se faufilant pour voir ce qui attirait là tout ce monde.


- pardon
- s'cusez-moi
- oh désolée, je vous ai marché sur le pied


Enfin elle arriva devant l'affiche et au fur et à mesure de sa lecture, ses sourcils se fronçaient... et elle oubliait les carottes... réfléchissant tout haut


Sephiroth... guerre... cerbère...
Sephiroth ? mais... c'est là qu'est parti Dhyrule pour chercher sa princesse

(Dhyrule est toujours en train de chercher sa princesse partout),

et depuis il n'est pas revenu...


Reconnaissant la dame chez qui elle était allée jouer le jour précédent, elle s'en approcha :

- Dame Maclya ? Tiens, le gros toutou n'est pas avec vous, aujourd'hui ? Oh mais si, je suis bête, il est avec votre amie ! Je vais aller le caresser, il n'a pas peur des fantômes, je l'ai bien vu !

(mais il avait mangé tous ses squelettes... elle s'en souviendrait : ne pas les laisser s'approcher des chiens !). Elle était déjà en train de s'éloigner pour caresser le chien (que d'autres décriraient plutôt comme un molosse à trois têtes), quand elle s'arrêta, se souvenant qu'elle voulait poser une question à cette dame qui l'avait si gentiment invitée à jouer dans son jardin.


- Dites, c'est qui ces Sephiroth - ça rime avec carottes, vous croyez qu'ils en vendent ? C'est vraiment des méchants ? - c'est vrai que c'est moche comme nom, ça ne ressemble pas à un nom de gentils

(pourtant ça rime avec carottes)...

et il paraît même qu'il y a un curé là-bas, tout tout là-haut sur la montagne !

On lui avait toujours bien recommandé de se méfier des curés, qui pouvaient faire beaucoup de mal à ses fantômes et à elle, parce qu'elle était une vampirette (comme si c'était sa faute !), alors elle n'avait pas très envie de rencontrer ce curé qui heureusement habitait très très loin.


- Dites, il y a mon ami Dhyrule qui est chez eux pour le moment... C'est un gentil, lui. Regardez, il m'a même donné un beau bonnet de lutin bleu tout comme le sien !


Elle se campa bien en face des deux dames au gros chien, les mains sur les hanches :

- Lui c'est mon ami, le premier qui lui fait du mal je viendrai avec mes fantômes pour lui faire peur toutes les nuits et l'empêcher de dormir... et j'irai tout casser dans son jardin ! Et s'il a des carottes, je les prendrai pour Naulaan !


Bien que toute jeunette pour une vampire, son visage trahissait sa détermination, ses yeux brillaient. La petite escorte spectrale avait formé un cercle autour d'Amárith, bien que peu visible dans la brume.

19 juillet 2006

... en ville ...

AmaComme souvent, Amárith profitait de la soirée pour se promener de-ci, de-là. Ce soir-ci, elle avait eu envie de revenir en ville, cette ville où elle était déjà venue une fois avec son ami le lutin qui cherchait l'Empereur. Bien sûr ils n'avaient pas trouvé l'Empeureur, pas encore...
La ville était si grande et si belle belle que la petite vampirette avait eu envie d'en revoir toutes les couleurs, tous ces bleus, du plus clair au plus sombre, du bleu brillant comme les yeux de la magicienne, du bleu qui ressemblait à celui des feuilles des arbres comme celui de son ami lutin (vert, il avait dit que ce bleu s'appelait vert...).

Elle s'arrêta devant une enseigne "au Forgeron Magique"


Magique ? Whaaa j'aime beaucoup la magie.


Amárith se mit les mains devant la bouche. Elle avait pensé tout haut, on allait encore la prendre pour une folle ! Déjà que les gens avaient peur de ses amis les fantômes... Elle regarda autour d'elle, mais non, personne n'avait fait attention, alors elle se décida à rentrer dans cette boutique magique, pour essayer de voir le forgeron magicien

26 mai 2006

premiers pas en Oriande... à la recherche de l'empereur

AmaDhyrule ne voulait pas vraiment croire que la dame avec les yeux brillants était la régente de l'île. Il trouvait qu'elle ressemblait à n'importe quelle autre personne. Pourtant, il lui avait quand même donné un de ses beaux bonnets de lutin bleu, ce bleu qu'il voulait qu'on appelle vert. La dame avait l'air contente, et très gentille.

Elle leur avait expliqué tout un tas de choses. La dame voulait sauver des vies avec ses amis. Sûrement qu'elle était une grande magicienne qui soignait les malades. Amárith n'en avait jamais rencontré, même avant de devenir une vampirette. Oui, c'était vraiment une très grande dame, magicienne soigneuse, c'est pas rien, c'est encore mieux que d'habiter sur la plus grande montagne de l'île, ça !


Oh... Sauver des gens... Ca ne doit pas être facile de se souvenir de toutes ces formules magiques !


Amárith ne voulait pas être impolie, on lui avait toujours dit qu'il ne fallait pas embêter les grandes personnes, avant. Elle ne se rappelait pas grand chose d'avant, mais ça on avait dû lui dire tellement souvent qu'elle ne l'avait pas oublié.


Euh. Merci beaucoup de nous avoir répondu. On va continuer à chercher l'empereur, alors. Au revoir Madame.


Mais Amárith était quand même déçue quand la régente leur avait dit qu'elle n'avait jamais rencontré l'empereur. Elle n'avait plus tellement d'idée pour le retrouver maintenant.

Après ça, la régente-magicienne (elle s'appelait Kerane) leur avait dit qu'elle allait partir (sûrement pour aller soigner des malades) et que quelqu'un d'autre serait régent à sa place, qui s'appelait Beliomir. Mais quand Amárith avait regardé sur le grand panneau où était écrit le nom des régents, ce n'était pas ce nom-là. Et d'ailleurs ça avait encore changé après.

La vampirette était un peu découragée, mais heureusement, elle n'était pas seule, elle était avec son ami Dhyrule. Lui, il allait avoir une idée : il en avait toujours plein, des idées. Alors Amárith se sentit de nouveau joyeuse et sourit au lutin.


On va où, maintenant ?

24 mai 2006

premiers pas en Oriande... à la recherche de l'empereur

Ama

C'est la première fois qu'Amárith s'aventurait dans une grande ville et elle était à la fois impressionnée et émerveillée par tout ce qu'elle voyait. Tout était si beau, il lui semblait qu'elle n'avait jamais vu autant de variétés de bleus ! Il faut bien avouer qu'elle n'avait pas encore vu grand chose depuis qu'elle avait ouvert les yeux sur ce monde. Là elle les ouvrait tout grands et s'arrêtait tous les deux pas.

N'empêche, elle était bien contente de ne pas être seule dans cet endroit où il y avait tant de personnes différentes. Son ami le lutin était avec elle. C'était vraiment un chouette ami. Ensemble ils allaient vivre plein d'aventures amusantes, ça elle en était sûre ! Bon évidemment, il était têtu... Par exemple, il voulait absolument que les feuilles des arbres soient vertes et non bleues, pareil pour son bonnet et sa tunique, il s'était presque fâché

vert je te dis, VERT : V-E-R-T ...

alors elle lui avait dit

d'accord, vert

, même si pour elle il était aussi bleu que le reste du monde. Et son ami avait retrouvé le sourire, ce qui suffisait à la rendre heureuse. Il était tellement différent. Mais il ne s'était pas sauvé en la voyant, et ça c'était vraiment important.

Ils avaient même décidé de partir tout de suite à la recherche de l'Empereur. Ca c'était leur grand projet : trouver l'Empereur ! Du coup maintenant, ils se retrouvaient tous les deux dans cette grande ville pleine de monde. Lui n'avait pas l'air impressionné, il avançait joyeusement dans la foule et posait des questions à tous les passants. Elle le tira par la manche - tellement fort qu'elle avait failli la lui déchirer -

Regarde-là ! Tous ces gens qui parlent fort et font de grands gestes... ils parlent du régent ! Je crois même que c'est cette dame là-bas la régente. Tu viens ?


C'est elle maintenant qui l'entraînait en sautillant ! Se faufilant entre les gens rassemblés là, les bousculant un peu au besoin, elle se planta devant la dame aux yeux d'un bleu si étrangement lumineux et lui posa sa question sans se soucier des autres personnes :


C'est toi la régente d'Oriande ? Celle qui habite sur la plus haute montagne ?

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